Le surplace et la panne
Dans un article intitulé "L'UMP vend la peau de l'urne" (mardi 6 février 2007), Libération analyse le comportement de l'équipe de campagne du candidat UMP alors que les sondages le placent en situation de favori "L'essence même du sarkozysme est qu'il ne faut jamais s'arrêter. « C'est aussi une des leçons de la campagne perdue d'Edouard Balladur en 1995 : une avance considérable dans les sondages, puis le surplace et la panne, avec l'échec au bout », confie François Fillon, grand ordonnateur de la campagne Sarkozy." Les enseignements des campagnes précédentes semblent, au moins dans le discours, retenus.
De la même façon, la vulnérabilité de la situation de Nicolas Sarkozy dans les sondages est perçue : "Tous affirment avoir anticipé et intégré d'éventuelles baisses dans les sondages. Mais ils excluent une inversion de tendance." Mais la précarité de la position dans les intentions de vote n'est comprise pleinement. L'analyse de toutes les campagnes électorales, en France et à l'étranger, montre que jusqu'à la dernière minute un inversion de tendance est possible.